FRAC Grand Large

Hauts-de-France

RÉSIDENCES MAGNETIC

MAGNETIC est une initiative franco-britannique lancée en 2022 sous l’égide de Fluxus Art Projects, qui réunit 8 institutions en France et au Royaume-Uni dans un programme de résidences d’artistes de 8 semaines.

RÉSIDENCE MAGNETIC #4 / OUVERTURE DES CANDIDATURES PROCHAINEMENT

MAGNETIC RESIDENCY #4 / APPLICATIONS OPENING SOON

RÉSIDENCE MAGNETIC #3 / DUNKERQUE-BELFAST

En 2025, le programme MAGNETIC #3 se structure en tandem. Chacune des résidences en France est associée à une région du Royaume-Uni. Tandis que l’artiste Donovan Le Coadou, basé dans les Hauts-de-France, est en résidence à Flax Art Studios à Belfast en Irlande du Nord, le Frac Grand Large et l’ESÄ accueille à Dunkerque l’artiste irlandais Robin Price de janvier à mars 2024.

ROBIN PRICE
Robin Price est un artiste-inventeur, un physicien transdisciplinaire, un musicien et un passionné de chats.
Il est titulaire d’une maîtrise en physique théorique de l’université du Pays de Galles à Swansea et d’un doctorat en composition et pratique créative de l’université Queen’s à Belfast. Parmi ses expositions personnelles récentes, citons Escape Sequence au CCA, Derry~Londonderry, Lambent Ambient, R-Space, Lisburn et Air of the Anthropocene à l’Université Atypique de Belfast. Son travail fait partie de la collection publique du Conseil des arts d’Irlande du Nord et a fait l’objet d’articles dans Source Magazine, New Scientist et The Guardian.

Robin Price is an artist-inventor, a transdisciplinary physicist, a musician, and a cat enthusiast. He holds a Master’s degree in Theoretical Physics from the University of Wales in Swansea and a PhD in Composition and Creative Practice from Queen’s University Belfast. His recent solo exhibitions include Escape Sequence at the CCA, Derry~Londonderry; Lambent Ambient at R-Space, Lisburn; and Air of the Anthropocene at University of Atypical in Belfast. His work is part of the public collection of the Arts Council of Northern Ireland and has been featured in Source MagazineNew Scientist, and The Guardian.

Robin Price est en résidence à l’École Supérieure d’Art de Dunkerque du 1er mars au 25 avril 2025. La restitution  de sa résidence a eu lieu le 23 avril à 18h à l’Esä de Dunkerque.

« Robin Price is in residence at the École Supérieure d’Art de Dunkerque from March 1 to April 25, 2025. The outcome of his residency was presented on April 23 at 6 PM at the Esä in Dunkerque.

« During my residency I’ve been researching public sculpture in and around Dunkerque, looking at how when a work moves from an artist’s private practice into the public realm all sorts of unpredictable forces come into play. Dunkerque has a wide variety of monuments and sculpture, both contemporary and historic and as well as researching works already sat in public spaces I’ve been able to meet and interview artists in the middle of creating new public work to discuss their approaches and experiences. How is it that certain sculptures are loved and perform valued functions within society, while others are forgotten and some are vandalised? What control does an artist have over a work once it is released into the wild and how far can the meaning or role of an art object shift over time? 

I have no answers only questions and sadly the sculptures cannot speak for themselves… until now. Shortly after Carnaval the strangest thing happened as I met a living talking statue in Place Jean Bart. David D’Anger’s statue had seemingly come to life, and knowing the language of marble and bronze could naturally talk to other monuments. Working together with my brilliant translator Fred, Jean Bart, that is the statue – not the man, and myself were able to interview and record some of the experiences of Dunkerque’s public artworks. My objective in this residency was to fill a hard drive with as many of these interviews, real and imagined, as possible so I can edit and make sense of them at home in Belfast. You can’t see that work yet, but what I am very happy to show next Wednesday 23rd April are some of the rushes and highlights from this freshly assembled video archive.

Pendant ma résidence, j’ai fait des recherches sur la sculpture publique dans et autour de Dunkerque, en examinant comment, lorsqu’une œuvre passe de la pratique privée d’un artiste au domaine public, toutes sortes de forces imprévisibles entrent en jeu. Dunkerque possède une grande variété de monuments et de sculptures, à la fois contemporains et historiques, et tout en recherchant des œuvres déjà installées dans des espaces publics, j’ai pu rencontrer et interviewer des artistes au milieu de la création de nouvelles œuvres publiques pour discuter de leurs approches et de leurs expériences. Comment se fait-il que certaines sculptures soient aimées et remplissent des fonctions valorisées dans la société, alors que d’autres sont oubliées et que certaines sont vandalisées ? Quel contrôle l’artiste exerce-t-il sur son œuvre une fois qu’elle est relâchée dans la nature et dans quelle mesure la signification ou le rôle d’un objet d’art peut-il évoluer au fil du temps ? 

Je n’ai pas de réponses, seulement des questions, et malheureusement les sculptures ne peuvent pas parler pour elles-mêmes… jusqu’à maintenant. Peu après le Carnaval, la chose la plus étrange s’est produite lorsque j’ai rencontré une statue vivante et parlante sur la place Jean Bart. La statue de David D’Anger était apparemment devenue vivante et, connaissant le langage du marbre et du bronze, elle pouvait naturellement parler à d’autres monuments. En travaillant sur avec mon brillant traducteur Fred, Jean Bart, c’est-à-dire la statue – pas l’homme – et moi-même avons pu interviewer et enregistrer quelques-une des expériences des œuvres d’art publiques de Dunkerque. Mon objectif dans le cadre de cette résidence était de remplir un disque dur avec le plus grand nombre possible de ces entretiens, réels et imaginaires, afin que je puisse les monter et leur donner un sens chez moi à Belfast. Vous ne pouvez pas encore voir ce travail, mais ce que je suis très heureux de montrer le mercredi 23 avril prochain, ce sont certains des rushes et des moments forts de ces archives vidéo fraîchement assemblées. »

Extraits du film « DANS SON DÉLIRE OSAIT NOUS OUTRAGER » de Robin Price

DONOVAN LE COADOU


RÉSIDENCE MAGNETIC #2 / DUNKERQUE-BELFAST

CHARYS WILSON (DUNKERQUE, FRANCE) & FRANCISCO RODRÌGUEZ TEARE (BELFAST, IRLANDE)
En 2024, le programme MAGNETIC #2 se structure en tandem. Chacune des résidences en France est associée à une région du Royaume-Uni. Tandis que l’artiste Francisco Rodríguez Teare, basé dans les Hauts-de-France, partira en résidence à Flax Art Studios à Belfast en Irlande du Nord, le Frac Grand Large et l’ESÄ accueilleront à Dunkerque l’artiste irlandaise Charys Wilson de janvier à mars 2024.

Flax Art Studios est installé depuis 31 ans à Belfast. Unique structure dédiée à la pratique de la sculpture en Irlande du Nord, Flax met ressources et ateliers à disposition des artistes et contribue de manière significative à la pratique des arts visuels sur le territoire. Flax fonctionne comme un hub qui favorise la professionnalisation des artistes, la mise en réseau à l’échelle internationale et une meilleure compréhension de l’art en plaçant la sensibilisation et la participation au centre de sa démarche. Cette résidence est conçue en collaboration avec le centre d’art CCA Derry~Londonderry qui peut accueillir l’artiste pour une courte période et offrir un accompagnement artistique.

La résidence est pilotée par le Frac Grand Large en partenariat avec l’École Supérieure d’art Dunkerque | Tourcoing. Situé à un carrefour géographique et culturel (Royaume-Uni, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, etc.), le Frac Grand Large est l’acteur principal d’un réseau de partenaires régionaux et européens favorisant la circulation des idées, des artistes et des œuvres. Son projet artistique s’appuie sur sa collection, conçue comme un outil de relation avec les communautés locales, et sur les artistes et commissaires invités qui ancrent leur réflexion dans un contexte marqué par son histoire industrielle et ses transformations.


RÉSIDENCE MAGNETIC #1 / DUNKERQUE

HUGH NICHOLSON
Lauréat de MAGNETIC #1 à Dunkerque, est un artiste et écrivain actuellement basé à Nottingham. Ses intérêts et préoccupations incluent la relation entre la financiarisation, l’écologie et la forme artistique.

Hugh Nicholson, dont le travail entrait en écho avec la Triennale Art & Industrie, a été invité à réaliser une résidence de 3 mois dans les locaux de l’école d’art. Intéressé par les économies circulaires de Dunkerque, il s’est familiarisé avec la ville et les industries qui y opèrent en filmant et en documentant certains sites pertinents. Il a visité le Musée Portuaire et les bibliothèques/archives de la ville, assisté à une conférence industrielle et à un atelier sur la « décarbonation » dans la région et s’est notamment concentré sur les activités d’ArcelorMittal en menant un certain nombre d’entretiens avec des travailleurs actuels de l’industrie, d’anciens employés et un écologiste local. 

Tout au long de ce processus, Hugh Nicholson a bénéficié de l’accompagnement artistique et des conseils d’Anna Colin, Hanna Alkema, Agnès Biro, Keren Detton et Anne Rivollet. 

Ses recherches l’on conduit à réaliser des études pour des œuvres graphiques utilisant le texte et l’image et à concevoir une installation multimédia The New Life qui a été présentée au Frac Grand Large et produite dans le cadre de la Triennale Art & Industrie.

La résidence MAGNETIC #1 a donné lieu à un prolongement pédagogique qui a permis de poursuivre la collaboration avec Hugh Nicholson tout en développant les relations transfrontalières avec la Grande-Bretagne. Lauréat d’une bourse du Comité du Détroit pour son projet « Énergies circulantes », le Frac Grand Large favorise la jonction entre l’ESA, site de Dunkerque et OSE (open school east) à Margate. Ce mentorat artistique de 4 mois a abouti à une conférence publique organisée au Frac en janvier 2024. 

Hugh Nicholson, The New Life, 2023. Œuvre produite dans le cadre de Chaleur humaine – Triennale Art & Industrie, avec le soutien du British Council et du Comité du Détroit. Photo : Martin Argyroglo

Documents à télécharger

UK-Magnetic-2-Flax-Art-Studios.pdf FR-Magnetic-2-Frac-Grand-Large.pdf